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 As far as they can — Heart's Queen.

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2 participants
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March Hare

March Hare


Messages : 7
Date d'inscription : 16/10/2010

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MessageSujet: As far as they can — Heart's Queen.   As far as they can — Heart's Queen. Icon_minitimeSam 16 Oct - 21:54

    Tu avais toujours pensé que ta vie était faite pour être vécue comme jamais tu n’avais vécu, que ta vie était remplie de celle des autres, que tu te devais de te lover dans leurs esprits, que tu devais de les parasiter. Masquerade, te murmurais-tu avec un sourire suffisant. Tu te dois d’être le centre de leur monde, tu te dois d’être leur tout. Alors voilà. Tu es vicieux, Masquerade, tu t’infiltres doucement dans les âmes sans prendre la peine de demander la permission. Et tu restes. Tu agites les doigts, manipulateurs de poupées, et tu les assailles sous tes mots doux, sous tes mots durs, sous tes cris, sous tes insultes. Tu es trop changeant, trop instable, pour qu’ils puissent se poser, trop lunatique, pour qu’on se fasse une idée. Et c’est ça, le pire, avec toi : on ne peut se fier à rien. Il n’y a pas de mode d’emploi, pas de règles préétablies. C’est tout, ou rien. On se doute ou on n’échoue, il n’y a pas de juste milieu. Tu trouves toujours une façon perverse de surprendre. Tu t’amuses, au fond, de leurs yeux qui brillent, lorsqu’ils te croient, de leur air désabusé, lorsqu’ils savent. Mais qu’on soit des premiers ou des seconds, le malaise reste : on ne sait pas sur quel pied danser. Et c’est ce qui te fais jouir, c’est ce qui te tiens chaud, le soir, c’est ce qui peuple ton cœur, c’est ce qui fait vivre ton âme de mascarade. Alors souris, rêve, crève. Tu as toujours trouvé quoi faire. Et aujourd’hui, tu ne sais plus.

    Tu étais assis comme d’un rien sur un fauteuil défoncé, les doigts errants sur la table avec lascivité. Tu t’ennuyais. C’était plus fort que toi, plus fort que tout : tu t’ennuyais. Il n’y avait rien à colporter, sur tes charmants concitoyens, aucun enfant perdu, à martyriser. Quelle misère, soupirais-tu, Masquerade, alors que tes doigts vernis d’amarante heurtaient sans pitié le bois abimé de la table. Quelle misère. Tu aurais voulu que quelque chose se passe, que quelque chose aiguille ta curiosité dérangé. Mais rien à l’horizon, pas un frisson de vie, pas un frisson d’envie. Tu battis des cils avec agacement. Tu étais fou, te disait-on, malsain, mesquin et tu ne trouvais rien à faire ? Quelle honte. Tu avais pincé les lèvres en fronçant les sourcils, envoyant balader dans un mouvement de colère une tasse fêlée qui trainait là. Où étais passé ce foutu Chapelier, hurlais-tu intérieurement, capricieux enfant dont les envies étaient des ordres, dont les passions étaient des lois. Un claquement de langue plus loin et c’était une deuxième tasse qui s’écrasa au sol avec un bruit mat, éparpillant les débris de porcelaine sur le sol alentour. Alors que tu étais pieds nus, tu descendis de ton fauteuil, dépliant ta carcasse maigre, posant lentement la pulpe tendre de tes pieds sur le sol. Les morceaux coupant les déchirèrent. Tu t’en moquais. La douleur occupait tes pensées, la douleur peuplait ton ennui. Alors tu posas les doigts sur la table, pesant de tout ton poids sur ta jambe droite, poussant un gémissement de contentement alors que l’hideuse douleur remontait dans ton système nerveux peuplant chacun de tes neurones.

    Douleur, plaisir, douleur.

    Tu rouvres les yeux, alerté. Il y a eut un bruit. Un bruit dérangeant. Un bruit inquiétant. Il t’a mis la puce à l’oreille et tes pieds ensanglantés t’empêchent de prendre la fuite alors que tout ton corps se tend en avant, que ton envie prend la fuite. Quelle horreur. Tu frémis. Et puis tu te rassois, en travers sur ton fauteuil, les jambes passées par-dessus un accoudoir, la joue posée contre le dossier en forme de cœur. Le velours rêche te râpe la joue et tu plisses le nez doucement, secouant la tête :

      — Qui va là ?, lances-tu, un sourire provocant blottit au coin des lèvres. Aurait-on besoin de moi, à tout hasard ?, gloussas-tu en haussant un sourcil, battant des jambes avec une joie enfantine. Que c’est rareeeeee…


    Et tu ris aux éclats alors que tu n’as rien dit de drôle. Mais il est si rare que quiconque te cherche que tu ne peux t’empêcher de ressentir un sentiment jubilatoire de satisfaction, la traînée d’un sourire sur ton cœur d’enfant gâté.

      — Contre un baiser, claironnes-tu, je serai tout à fait disposer à vous aider, très cher inconnu.


    Et tu t’adresses au vide. Et ça n’a aucune importe.

    Aucune, vraiment.

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Heart's Queen

Heart's Queen


Messages : 45
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Localisation : Dans Mon Chateau

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MessageSujet: Re: As far as they can — Heart's Queen.   As far as they can — Heart's Queen. Icon_minitimeMer 10 Nov - 23:00

Cela faisait longtemps, bien trop longtemps que je n’étais pas sortie de mon royaume, je ne savais même plus pourquoi j’avais pris une tel discision, mais mon obsession grandissante pur toi, mon amour était de plus en plus forte, je ne pouvais y résister plus longtemps. Ill fallait que je te voie ! Que je t’épis, connaissais tu d’autre femme en dehors de moi ? La jalousie était le carburant de mes pas, c’était presque comme si je courrais pour aller vers toi. Mais je me retenais, Si jamais le Maitre me surprenait… Qu’allait-il advenir de moi ? Il fut un temps ou la mort était une amie qui me tardait de rejoindra, mais depuis que tu m’étais apparu je ne pensais qu’à toi, je ne vivais que pour surprendre un instant ton regard. Prisonnière de mes pensées, je ne savais plus où je me trouvais. La tête me tournait. Tu m’omnibulais.

Bruit de porcelaine qui se brise. Claquement de langue. De nouveau la porcelaine se brisant sur le sol. Gémissements… Mais où suis-je donc ?

Cachée dans les buissons dont le vert ne suffisait pas à cacher la couleur sanglante de mes vêtements, je tremblais de peur et d’excitation. Il ya avait si longtemps que rien ne m’était arrivé, dans ce grand château si vide et si rouge. J’avais tant envie et peur que quelque chose m’arrive que je sursautais en entendant cette voix qui s’élevait dans le silence de la foret.

« Qui va là ? Aurait-on besoin de moi, à tout hasard ? Que c’est rareeeee… »

Qui osait donc se moquer aussi impunément de moi ! J’allais appeler mes cartes, qu’on lui coupe la tête quand je me rappelais que j’étais seule. Seule dans cette immense foret qui ne faisait pas partie de mon royaume, tout cas pour aller espionner un homme qui ne m’aimerait jamais. Seule avec ce rire strident et machiavélique tout prés de moi…

« Contre un baiser, je serai tout à fait disposer à vous aider très cher inconnu. »

Cette voix me disait quelque chose j’étais persuadée de déjà l’avoir entendu quelque part… Un ami du chapelier ? Cette personne si floue à mon souvenir qui buvait toujours un thé avec lui, après tout, c’était dans cette foret que ce fou habitait… M’essayerai-je au jeu de cette voix ? En aurai-je le courage ? Je n’aurais pu fuir, avec ma si longue robe… Il ne me restait plus que le propriétaire de cette voix… Si envoutante…

Lentement je me relevais, dévoilant à mon interlocuteur ma majesté et ma beauté hors du temps. Un baiser ? Je ne lui en offrirais jamais, ils sont pour mon bien aimé ! Mais… Peut être que s’il savait… Si jamais il apprenait que j’en avais embrassé un autre, cela le rendrait-il jaloux ? Cela valait la peine d’essayer, je n’avais désormais plus rien à perdre…
Avec toute la grâce possible je m’avançais vers lui, lui lançant le regard le plus chaleur que je puisse lancer.

« Je me suis perdue je crois… Peut-être pourriez voue m’aider ? »

Battements de cils. Bouche en cœur. Voix charmeuse.

« Vous dites qu’un baiser en sera la prix ? Je suis toute disposée à vous payer, mais j’aurais également besoin de votre aide plus tard… Le tarif sera-t-il toujours le même ? Et seriez vous disposé à m’aider de nouveau ? »

Caresse de son poil satiné. Baise main langoureux.
Le tour serait-il joué ?
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