March Hare ; Poor Masquerade.

{ .GÉNÉRALITÉS.

Nom attribué: March Hare.
Âge : La vingtaine, un truc un peu indéfini.



{ .PLUS EN DÉTAILS.

Note ; Masquerade est le surnom que March se donne à lui-même, au creux de ses pensées.
Description physique :
Souris, marche, crie.

La fossette sur ton menton comme un vice que l’on cache, un baiser au creux des lèvres, insolent. Tu as le physique de ce que tu es. Ni plus ni moins. Un Lièvre un peu fou, un vice un peu Lièvre. Dans tes cheveux châtains sont blotties deux oreilles marrons et délicates, mobiles et attentives, indéniablement lapines. Des mèches plein les yeux, une peau pâle et délicate, un peu trop fine, un peu trop tendre, tu es plus fin que tu ne voudrais l’être, mignon Masquerade, tu es plus faible que tu ne devrais l’être, pitoyable Masquerade. Et tes épaules sont trop fines pour le poids du monde que tu tentes de soulever, ton dos trop fin, tes os trop saillants. Tu es maigre, petit, un peu effrayant au fond par le charme infantile de ton corps imberbe. Tu n’es pas naturel et ton regard charbonneux semble fouiller le vide lorsque tes lèvres rouges d’Andrinople se courbent en un sourire mesquin et emprunté. Et tu baisses les yeux. Tes cils translucides jettent une ombre sur tes joues, striant d’ombre ta peau d’albâtre où le labyrinthe bleui de tes veines transparait. Tes cheveux coupés à la va vite semblent avoir instauré une véritable anarchie capillaire où chaque mèches décideraient de son propre chef de la direction qu’elle voudrait suivre. Des épis comme des volcans châtains au beau milieu de tout ça et le tour est joué : ta tête est un nid de corbeaux, le Lièvre. Ta tête est un foutoir ambiant. On aurait dit que tes cheveux obéissaient à la logique tortueuse et embrouillée de ton esprit. Comme quoi, tu es ce que tu sembles être. Et c’est assez dérangeant.

Tes jambes fines battirent dans le vide, dévoilant la finesse d’un mollet, les coins tendres des os qui s’imbriquaient. Tu étais fait tout d’angles durs et de courbes douces, un étrange mélange de tout et son contraire, d’ombre et de lumière. Tu semblais fait de demi-teinte et de blanc et la perfection de ta peau s’estompait dès lors que tu te mettais à nu, dévoilant avec impudeur les grains de beauté qui maculait son corps. Trois tâches au creux des reins, quelques uns au creux du cou. Toujours des imperfections, des chouïa d’humanité au milieu de ses sourires intangibles. Mais il s’en moquait. Il n’était pas là pour séduire, pas là pour se donner. Il était là pour prendre, pour laisser ses doigts osseux errer sur des esprits malléables, pour que ses poignets fins se brisent sous le poids des âmes qu’il avait trompé. Il était là pour dominer. Il était là pour briller. Et qu’importe les tâches, qu’importe la bosse, au sommet de son nez, les cicatrices diverses qui déchiraient sa peau. Qu’importe.

Alors souris, marche, crie.

Vis.

Description morale :
Et tu n’es qu’une grande mascarade, mon amour.

Ton sourire comme un accroche-cœur, une insalubrité sans nom. Tu funambules, tordu, sur ton fil de mensonges et ton âme frémit de plaisir rien que de savoir que tu pourrais blesser. Tu es un peu cruel, le Lièvre, un peu mesquin, un peu sadique. Tu jouis de créer des mensonges, de susurrer tes insanités aux creux des oreilles tendres et attentives qui acceptent de te croire. Et tu trembles de les pousser vers le vide, de les précipiter vers un danger certain. Tu parles bas. Tu parles fort. Tu murmures, tu chuchotes, tu hurles. Qu’importe, tant que l’on t’entend. Tant que l’on te croit. Tu es un électron libre, que l’on ne s’attache pas à toi. Tu gravites autour des êtres qui apparaissent dans Wonders, tu les toises, tu les observes, tu notes tout, tu entends tout. Tu as la mémoire des choses qui ne te concernent pas, la mémoire malsaine des douleurs et des colères de tes camarades. Tu finis toujours par savoir. Tu prêches le faux pour connaître le vrai, tu manipules, tu te transformes. Tu es une fête foraine à toi tout seul, un festival de joies insalubres dont les coulisses sont viciées, une fausseté de plus dans ce monde étrange. Et ce qu’on ne te dit pas, et ce que tu ne peux apprendre, tu inventes, tu déformes, tu mens, tu mens, tu mens, véritable arracheur de dents. Tu es le miroir déformant que l’on percute, l’illusion que l’on traverse, le mirage qui assoiffe et disparaît. Tu es faux. Tu es vain. Mais tu t’amuses, tu vis, tu survis. Tu sautilles dans tous les coins, tu accables l’auditoire de mots creux et inutiles, tu les guides vers autre chose, sciemment, hideusement. Tu transformes les gens que tu approches en pièce d’un échiquier géant et invisibles où les seules règles seraient la méfiance et la crédulité et dont le but serait inconnu de tous. Même de toi. Parce que toi, tu ne fais ça que pour chasser l’ennui, tu ne fais ça que parce que, vicieusement, tu reportes ton vide sur le monde alentour, sur le monde que tu fuis. Parce que tu t’en fous.

Tu te fous pas mal de ce qui est vrai, de ce qui est faux. Tu te fous pas mal de qui perd, de qui gagne, qui espère, qui choit. Tu te fous pas mal. Tout ce que tu veux, c’est que ce soit toi. Tu as l’espoir pathétique d’être le centre d’un monde, le pathétique souhait de faire parti des gens qui comptent. C’est pour cela que tu trompes, pour cela que tu fourvoies. Lorsque l’on t’écoute, tu deviens le roi. Et lorsque l’on tente de louvoyer, lorsque l’on tente de prendre la possession de la parole qui t’est due, tu esquisses une pirouette, tu murmures d’ignoble parole. Et ton hideur ressort enfin. Enfin l’on peut te voir tel que tu es, vicieux, vindicatif, violent, malsain. Et même si tu n’emploies pas la force physique tout du moins t’emploies-tu à glisser à ton adversaire les mots les plus durs, à leur causer les maux les plus profonds. Parce qu’on ne t’importune pas sans y laisser des plumes. Et, toi, le Lièvre, jamais tu ne répares les pots cassés.

Parce que tu n’es qu’une grande mascarade, mon amour.




{ . SOUVENIRS.

Lien(s) avec des personnages du monde d'Alice:
Tu t’en moques, Hare, tu les trouves vains, transparents, inintéressants. Le Maître te laisse de marbre, il est ton créateur mais tu n’y prêtes aucune attention. Et seul le Chapelier retint jamais ton attention. Tu lui balances des piques, tu l’agresses, tu lui racontes toutes tes rumeurs, tes histoires sordides. Et lui t’écoutes, tournant dans la tasse de thé une petite cuillère d’argent. C’est bien le seul.
Rôle du personnage:
Tu es la langue de vipère, la catin vicieuse qui distille son poison. Celui qui sait, c’est toi. Mais tu ne dis pas toujours la vérité.


{ .VOUS.

Prénom / Pseudo : Nynh.
Comment avez-vous connus le forum ? : … Euh. C’est compliqué. C’est. Non. Vous ne voulez pas savoir.
Âge : 17 ans.
Double compte ? : Nope.
Votre présence sur une échelle de 1 à 7 : 5,5 ?

Code du règlement : L'admin en chef est une vraie flemmarde ? :3