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 Parce qu'il y a des jours...

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2 participants
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Syban Maning

Syban Maning


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MessageSujet: Parce qu'il y a des jours...   Parce qu'il y a des jours... Icon_minitimeLun 2 Aoû - 22:46

Cinquante trois. Ce nombre possédait à lui seul un tas d'identités, d'utilité, de symbolismes, de désignations, de lettres, de... choses. Un âge un peu plus de la moitié d'un centenaire. Un numéro de porte dans un hôtel de luxe. Le deuxième nombre d'un numéro de téléphone écrit sur une feuille chiffonnée et balancée dans une poubelle. Le nombre de jours du prisonniers mélancolique dans sa cage dorée à regarder du haut des marches le hall désert d'un château peuplé d'enfants. Le nombre 53 ne veut rien dire puisqu'on en dit tout ce que l'on veut. Aujourd'hui voilà cinquante trois jours et deux heure quarante quatre minutes et vingt-six secondes que Syban traversait les couloirs de cet endroit tel un fantôme. 27... 28... 29... et 30. Le temps passe si lentement ici. Compter les secondes peut vite devenir une obsession si on ne fait pas attention. Les obsessions ici sont dangereuses. L'obsession de l'argent, l'obsession de l'aventure, l'obsession des chiffres, des analgésiques, des voitures, de la couleur verte, des phénomène surnaturels ou des femmes. Du haut de ces quelques marches qui mènent au hall le jeune homme paraissait pensif et perdu dans ces pensées. Depuis son arrivée ici Syban se sentait concerné par sa mésaventure. Sa venue ici, la cause, le but, la conséquence, le pourquoi, le comment et aussi puisque chacun à le rôle de réfléchir à ça. A quoi ressemblait sa vie avant celle ci. La regretterait-il ? Serait il heureux de sa situation actuelle ? Aussi toutes ces questions ne le menèrent qu'à la seule question qui valent vraiment la peine d'être posée : Qui-a-des-réponses-? Voilà la seule chose qui pourrait l'aider à en savoir plus car sans savoir ça on ne sait rien. Aucune personne dans cet endroit n'avait gardé le moindre souvenir de son passé. Ainsi le secret est sauf. Pas de souvenirs pas de réponses. Au fond le fruit de sa réflexion ne menait qu'à ce point essentiel et comme ce mécanisme fonctionne de la même façon pour tout le monde à l'arrivée tout ce que l'on peut faire dans une telle position c'est haïr la personne qui les a conduit ici. La trouver. La tuer. Mais un peu avant, lui extorquer quelques secrets bien utiles. C'est pour cette raison qu'à un peu plus de dix heures du mat' le jeune investigateur demeurait silencieux en haut des escaliers, il cherchait un moyen de dénicher cette dite personne.
Quand un évènement imprévu se présenta à lui, un évènement qui portait le nom de Émilien. du moins c'est comme ça qu'il a dit qu'il s'appelait mais le reste lui parut beaucoup plus intéressant. Voilà comment ça s'est passé. Ce brave gaillard lui tapota sur l'épaule droite par ce beau matin et lui demanda quelques secondes d'attention. Syban en garçon bien élevé se leva et lui fit face, lui se trouvant une marche en dessous se voyait dépasser de quelques centimètres qui ne le gênèrent pas le moins du monde. Une fois les deux hommes face à face le premier qui venait déranger le second prit la parole avec l'air visiblement énervé.


- C'est toi qui a couché avec ma copine ?

Oh, non. Pas le "oh non" de la phrase "oh non, il m'a retrouvé." Juste le "oh non" de "oh non, j'ai pas couché avec ta copine" Premièrement, aucune idée de à quoi elle ressemble. Deuxièmement, pas de jeunes filles en vue en ce moment. Prenons un instant pour pleurer ce terrible malheur. Eeeeet... troisièmement, c'est tellement plus drôle de mentir.

- Ça se pourrait... Comment c'est son nom ? Katy ? Elie ?
- Mary connard. Ce "connard" n'avait pas l'air très gai. Cela dit le dit-coupable fit mine de rien.
- Oh, tu sais y en a tellement... La petite blondinette aux jolis seins peut-être ?

Il sourit avec provocation et le coup de poing qui visait apparemment sa tête lui indiqua que ces mots avaient touchés justes. D'un fin mouvement vers la droite Syban parvint à esquiver le poing destructeur qui menaçait de lui éclater la figure. Le second assaut fut plus énergique et la cible en mouvement qu'il était eut juste le temps de se baisser pour ne pas tomber dans les escaliers. Au bout du troisième assaut l'assaillant qui avait prit ces aises s'était assez reposé sur ces lauriers à son gout. Il stoppa un énième coup de son adversaire et lui asséna un méchant coup de poing dans le ventre qui l'empêcha de respirer les quelques secondes qui causeraient sa perte. Pendant l'agonie de ce vilain jaloux Syban eut tout le temps de lui mettre un coup de coude dans le dos crispé de Émilien. Lequel se redressa la bouche ouverte dans un cri de douleur. C'est la chute qui a dut lui faire perdre connaissance. En voulant le rattraper pour éviter une chute dans l'escalier l'étudiant victorieux l'avait ramener vers l'arrière ou l'un de ces pieds trainait suite à quoi l'homme déjà bien amoché tomba et fit un petit dodo. A priori, ça allait. Pas de respiration absente ou quoi que se soit. Juste un type assommé à ces pieds.
Quelques minutes avaient passées quand Syban commença à s'ennuyer, le fil de ces pensées ne revenait plus et trainer ce lourd tas de muscles le branchait moyen. En plus, est-ce que l'infirmerie était bien à l'étage. trainer un inconscient -au sens propre- dans les escaliers, c'est pas dangereux ? Il soupira avec l'air embêté. Le voilà coincé au milieu d'une belle galère. Cette journée lui promettait d'être longue. En attendant que quelqu'un vienne l'aider il ne se résolut pas à prendre la fuite et à le laisser là. A la place, il s'assit contre un mur et se mit à jouer avec ces lacets comme un gosse qui s'ennuie sans ces billes. Des billes au moins c'est plus amusant. Lui qui voulait aller faire un tour, bonne chance !
Environ cinq minutes après Syban se retrouva ravi d'entendre les pas de quelqu'un qui arrivait et qui approchait mais à la vérité plus le son se précisait plus le doute l'habitait autour d'une simple espérance à laquelle il n'avait pas pensé tout de suite. Chaque pas résonnaient dans sa tête comme cette petite phrase toute simple.


*Pas la blondinette.*
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Lun Prit

Lun Prit


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MessageSujet: Re: Parce qu'il y a des jours...   Parce qu'il y a des jours... Icon_minitimeMar 3 Aoû - 22:54

Une, deux, trois, quatre... soixante sept portes. Soit le nombre d'enfants perdus qui résident dans cet endroit, le pays des merveilles, le château des enfants. Quelle chose incroyable tout de même, depuis son arrivée il y a... wow ! des lustres ! Les portes de ces chambres apparaissaient comme par magie sans qu'on ne distingue aucun changement dans ce couloir.Jour après jour de nouvelles têtes faisaient leur entrée et tant que possible Lun essayait de retenir les prénoms et d'en apprendre un minimum sur ces gens. quelques failles subsistent c'est certain mais la plupart des têtes ont au moins pour lui, un prénom.
L'air tranquille qu'affichait le jeune homme laissait à penser que cette journée avait tout pour lui plaire, un réveil appréciable, un soleil radieux et tant de personnes à rencontrer. En y regardant de plus près, voilà l'occupation la plus passionnante pour un gars comme lui, tranquille et en quête de connaissance. Du passé, du présent et éventuellement du futur. Les gens sont bizarres mais alors pas autant que d'autres en dehors de cet endroit. Les lapin ne courent normalement pas les rues. Les soldats cartes ne... devraient pas exister, la reine de cœur, peut-être pas non plus. tant de légendes les assomment ici de chat humain, de lièvre, alice et autres contes ou personnages. Les légendes sont faites pour être découvertes. comme le monstre du lockness ou le yéti des neiges, la méduse, la dryade, la sirène et le don juan. Très important homme que lui pour être copier et trop vite amoureux. A chaque dimension ces légendes, pour certains ce sont les trolls pour d'autres les chapeliers fous et autres équivalents surprenants et étonnants disons pour ne pas faire de jaloux, un peu des deux.
A l'aide de cette croyance subtile et mystérieuse Lun parcourait alors ce monde à la recherche des légendes.A la recherche du lapin et de la zone interdite. Oh oui, le château ou l'antre, l'endroit, le lieu et appelez ça comme vous voudrez, l'endroit de ces convoitises, le seul que ces pieds n'aient pas encore foulés. Et oui, tant d'ambitions dans un si petit homme, ça fait peur. Et d'ailleurs, en parlant d'hommes, en voilà deux. Pas une femme ? Comme c'est désolant, triste, ignoble ou pas envisageable. Apaisant, différent, possible ou... c'est difficile à expliquer. Lun qui marchait à leur rencontre tâchait d'identifier ces deux petits camarades surement plus perdu que lui à l'heure qu'il est.
La masse qui servait de repose pied devait être la victime d'une attaque sournoise. Un gars qui fasse contre terre pouvait donner l'impression d'être mort mais qui à en juger par le calme qui régnait dans le couloir ne devait être que assommé. Celui qui par méchanceté, aise ou plaisir posait ces pieds sur ce type ressemblait plus à une vipère. Pas une vraie vipère, juste un ennemi vicieux et dangereux. Des cheveux courts et des cheveux longs, un regard intriguant et un air intelligent suivit d'un esprit curieux et d'une aura qui lui laissait penser que ce mec là devait surement être très condescendant . S'approchant de plus en plus, il s'arrêta devant la scène et observa un petit moment sans rien dire. L'autre ne dit rien non plus. L'autre s'appelait en fait, Syban, on ne sait quoi. Un nom de famille commençant par M. Le second c'était Émilien Rizord, un ancien adepte de musculation et admiratif de son propre physique. Émilien, 19 ans à peu près, médiocre en cours et très fort en sport, jaloux, stupide et naïf, ces poings parlent pour lui. Syban, trop récemment arrivé pour que Lun n'en sache pas vraiment sur lui, bah comme ça, c'était l'occasion. Il lui offrit un beau sourire dévoilant sa belle dentition et aussi inoffensif qu'il puisse paraitre il demanda.


- C'est toi qui a fait ça ?

Reconnaissons que la question est bien posée et que c'est trop tentant de demander devant le fait accompli. Peut-être pas pour tout le monde. Pour Lun, si. Ces grands yeux bleus l'observaient de manières gentille et tout à fait chaleureuse comme pour détendre la personne fasse à lui. Depuis peu mettre les gens en confiance l'avait beaucoup aidé. Tellement en fait que sa façon de parler avait radicalement changer, mettre les autres en confiance, les faire se confier, parler, desceller, les défauts, faiblesse, goûts, frapper et faire mal ou simplement manipuler et dans plusieurs cas, sympathiser. Voilà l'occupation tant aimé de ce tueur psychologique professionnel. La destruction de l'estime de soit.Seule faiblesse dans ce plan. L'incapacité de faire du mal, l'envisager, le mettre à exécution ou même l'imaginer. En gros toute ces rencontres finissent par un nouvel ami ou une simple connaissance car d'après une certaine personne le but d'une vie revient à se faire aimer de tous.
L'homme fasse à lui venait de se faire un ennemi ce qui lui fit penser que de son côté lui aurait plutôt intérêt à faire de cet homme un ami. Un bon ami. On peut toujours espérer. Lun sortit alors un carnet de la poche de son pantalon, un beau pantalon en lin blanc, grand souple et agréable qu'on ne lui voit pas souvent. Il ouvrit le carnet à la page, ah oui, "Syban Maning". Fit un petit signe près du prénom et le garda à portée de main tout en gardant un stylo à la main. Plus qu'un carnet, un registre.


- Ah, excuse moi, je devrais sans doute me présenter avant de te demander ça, je suis Lun Prit et si tu as besoin de quoi que se soit, demande. On ne sait jamais.

Il tendit la main. Eut droit à une analyse en profondeur et à un regard noir avant de se faire broyer les articulations des doigts par cet individu aussi bizarre que sa façon de se comporter. Avec ce gars, il allait y avoir du boulot.Enfin un peu de bonne volonté suffirait à faire d'eux les meilleurs amis du monde.
Non ?
Bon...


*La journée va être longue...*
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